Cette peur…

Il y a une semaine et demie, j’ai eu la plus belle peur de ma vie de maman de 5 ans d’ancienneté.

Le samedi 6 avril 2013 à 16h je suis partie aux urgences pédiatriques.

Ce n’était pas la première fois. J’y suis déjà allée pour Noel en général pour les deux Minis. Mais là …

Pierrot avait du mal à respirer, il sifflait et pleurait en disant qu’il avait mal et bobo. Mais il n’arrivait pas à dire où.

J’ai donc emmené mon fils aux urgences pédiatrique au Pôle enfant. La dernière fois que je suis entrée par cette porte c’était pour accoucher de lui.

Il pleurait sans cesse.

En arrivant, l’aide soignante a voulu prendre sa tension pendant que je donnais mes papiers. Elle a regardé l’infirmière. Elles se regarder et ont regardé mon fils. L’aide soignante sans prévenir a pris mon fils dans ses bras et m’a demandé de la suivre. L’infirmière m’a suivie.

Et on a filé vers une salle.

La salle.

Cette salle au nom qui m’a d’un seul coup fait sentir faible et impuissante.

En l’espace de 5 secondes, cette salle est devenue mon cauchemar et elle s’est remplie de 5 internes. On me posait des questions, je n’arrivait même pas y répondre. Le trou noir. Je ne me souvenais plus de ce qu’il avait manger à midi ni la veille. Je savais juste qu’il avait mal et pleurait.

Mon fils pleurait, me réclamait et je ne pouvais pas le prendre ni le soulager.

Cette salle avait pour nom « Urgences vitales ».

Il s’avère que mon fils en arrivant à fait de la sous tension (ou alors elle n’a pas réussi à prendre correctement la tension parce qu’il ne se laissait pas faire) voilà l’explication de l’urgence vitale.
Ils pensaient qu’il avait avalé quelque chose et que c’était resté bloqué dans le poumon gauche car Pierrot luttait à l’inspiration et à l’expiration. On a dû lui faire des radios pour vérifier. Je vous assure que c’est impressionnant et j’espère ne plus le revivre avant longtemps.

Finalement rien d’avalé, un dose de ventoline par nébullisation et Pierrot chante comme jamais. Mais une heure plus tard, il resiffle. Du coup, renébullisation et on nous garde pour la nuit avec ventoline toutes les 4 heures.

C’est la première fois que je suis restée à l’hopital sans que ce soit pour moi ou pour un de mes accouchements.

Comme finalement mon fils est en pleine forme (si si je vous jure …), je pensais que je m’en serai remise.

Mais ce n’est pas le cas. Cela m’a touchée beaucoup plus que je ne le pensais.

C’est donc une des raisons pour lesquelles je vais mettre ce blog en pause.

Le temps de me remettre et de chouchouter mes enfants et surtout de profiter de leur plein de vie (même si je suis sur les rotules).

Je ne sais pas pour combien temps, je ne sais pas si je reviendrai.

Je ne le ferme pas sur les conseils de mes fans sur FB mais je risque d’être un peu beaucoup absente.

Voilà je préférai vous expliquer le pourquoi du comment.

Quand le festival de la BD d’Angoulême s’invite chez nous bis

Comme je vous l’ai dit précédemment, j’ai eu l’occasion de pouvoir faire la critique de deux bd présente dans la sélection officielle du Festival de la bande dessinée d’Angoulême.
Vous trouverez ici le billet sur la critique de Le Nao de Brown.

Je vais maintenant vous présenter 23 prostituées de Chester Brown.

23prostituées_couvertureVoici le résumé :

Au terme de sa rupture avec Sook-Yin Lee, chester Brown décide qu’il ne veut plus de petite amie. Trois ans d’abstinence plus tard, il décide de sauter le pas et de fréquenter les prostituées.
Ce livre évoque chacune des vingt-trois filles (vingt-quatre en réalité) avec lesquelles l’auteur a eu des relations sexuelles tarifées entre 1999 et 2010. Souvent drôle, toujours lucide, ce journal de bord d’un micheton offre un tableau saisissant de la prostitution contemporaine, que le talent de son auteur exempte de tout voyeurisme ou sensationnalisme.

Loin de lire un livre interdit au moins de 18 ans même si certaines cases montrent les positions pratiquées, ce livre parle finalement du besoin d’un homme de l’amour physique et charnelle.
Le protagoniste ne veut plus d’une relation sentimentale et se rend même compte que quand le sentiment se mêle il se sent « vide » après un rendez-vous.

Cette bande dessinée est finalement plus une critique sur les relations de couple et sur la légalisation de la prostitution que sur le plaisir charnel lui même.D’ailleurs, il ne parle pas vraiment du plaisir qu’il a. Au fur et à mesure de l’histoire, il se met même à mettre des commentaires sur les filles et les choisies via un site avec des commentaires d’autres clients.

Jai bien aimé cette bande dessinée du fait de sa simplicité dans le dessin. En effet, les cases sont en noire et blanc et sans fioriture. Pour être le plus objectif possible l’auteur s’est dessiné sans expression dans le visage. Ce qui correspond bien au thème de la bd : voir la prostitution de la façon la plus objective possible sans rajout de mépris, de dégoût ou tout simplement de religion.

23prostituées_intérieurCette bd permet de réfléchir sur la nécessité ou non de remettre en place les maisons closes, la protection des prostituées. La vision des choses est tout de même différente que celle qu’on pourrait avoir étant donné que tout se passe à Toronto au Canada.
Les lois concernant la prostitution ne sont pas les mêmes qu’en France voire beaucoup plus souple.

Je donnerai une note de 18 sur 20 à cette bande dessinée car en plus de divertir elle fait réfléchir. On voit le point de vue de l’auteur mais aussi des différents acteurs de la bd qui, quand on lit, ressemblent beaucoup à ce qu’on pourrait entendre dans notre entourage.

Finalement quelle serait notre réaction si une proche nous annonçait qu’elle était une prostituée ou une escort girl ? Baisserait-elle dans notre estime ? ou tout simplement se dirait-on que c’est un métier comme un autre car elle fait ça parce qu’elle aime ?

Je vous laisse réfléchir !

Quand le festival de la BD d’Angoulême s’invite chez nous

Cette année Angoulême organisait son 40ème festival de la bande dessinée. Cet évènement s’est déroulé du 31 janvier au 3 février 2013.

Depuis que je suis gamine, je rêve d’y assistée, moi grande fan des bd d’Astérix et Obélix. Malheureusement je n’ai pas encore cette chance.
Mais cette année est un peu particulière car Priceminister a permis à plusieurs blogueurs de faire la critique d’une ou deux bd de la sélection officielle du festival.

Comme tu peux t’en douter, j’en ai fais partie.

J’ai choisi deux BD qui ne correspondent pas du tout à mon univers. L’envie de découverte fut plus forte que l’idée de ne pas être déçue.

J’ai donc choisi Le NAO de Brown écris et dessiné par Glyn Dillon et 23 prostituées de Chester Brown. 2 univers totalement différent l’un de l’autre et de ce que j’ai pu lire précédemment.

Pour le second, j’avais pu voir la présentation au Grand Journal de Canal + et l’histoire m’avait beaucoup intéressée. Mais j’en parlerai plus tard.

Pour le moment, je vais vous présenter la première : Le Nao de Brown de Glyn Dillon.

naodebrown_couverture

Je l’ai choisi car la couverture m’intriguait. Je suis allée à l’aveuglette. J’aime faire ça, cela permet de vraiment découvrir un monde, d’être surprise que ce soit positivement comme négativement.
Voici le résultat de l’histoire :

Nao Brown souffre de TOC, mais pas de ces manies consistant à se laver les mains sans arrêt ou à tout ranger qui font rire les gens.
Non, Nao a de violentes obsessions morbides et ses pulsions se traduisent par des rituels mentaux invisibles.

Elle travaille à temps partiel dans un magasin d’art toys tout en essayant de faire décoller sa carrière d’illustratrice. Elle est toujours à la recherche de cet amour insaisissable : l’amour parfait. Et quand elle rencontre l’homme de ses rêves, elle s’aperçoit… que les rêves peuvent être étranges.

Les exercices de méditation de Nao sont une tentative pour apaiser son esprit et ouvrir son coeur. Grâce à eux, elle se rend compte finalement que tout n’est pas noir ou blanc.
En réalité, tout est plutôt… marron.

L’histoire paraît simple et pourtant, j’ai eu du mal à m’y mettre. Il y a deux histoire très différentes : une réelle, celle de Nao Brown et une fictive celle de Pictor. Mais ces deux histoires sont étroitement liées. Au début, je ne comprenais rien. J’avais du mal à me mettre dans l’histoire tout étant très flou.
Mais au fur et à mesure, tout se met en place, on comprend mieux ses problème et, du coup son rapport à la vie et son rapport aux gens. Elle cotoie des bouddhistes et parlent des réunions particulières.
je ne suis pas fan des religions enfin disons pas de façon spirituelle et je me retrouve avec ce point commun car elle non plus.

En fait, plus je lisais plus je me comparais à elle, même avec ses envies morbides.

A la fin de la lecture, j’étais perplexe. Il m’a fallu plusieurs minutes avant de revenir à la réalité. Cette histoire m’a parlé plus que je ne l’aurai pensé en la commençant.

Alors je donnerai la note de 16 sur 20 car j’ai beaucoup aimé ce coté japonais au dessin et à l’histoire qui vous plonge un peu dans l’univers des dessins animés japonais.

naodebrown_interieur
Elle perd un peu du fait de la complexité à comprendre l’univers de la protagoniste, ce qui fait qu’on peut perdre patience à la lire.

Mais quoi qu’il en soit, je la conseille car elle a une belle morale et une bonne réflexion sur soit et sur la vie et en plus elle a reçu le prix spéciale du jury le Fauve d’or.

Je vous donne rendez-vous le 27 mars pour découvrir 23 prostituées de Chester Brown.

Jamais sans ma fille

Aujourd’hui mes beaux parents emmènent ma fille en vacances.

Je ne suis pas pour et ne l’ai jamais été pour diverses raisons.

Je ne suis pas une maman poule qui refuse de laisser mes enfants en vacances loin de moi. Du moment que je sais qu’ils seront bien et qu’ils sont heureux ça me suffit et je préviens toujours que s’il y a le moindre problème je pars aussitôt les chercher même à 600 km !

Mais là ce n’est pas pareil.

Déjà elle rate une semaine d’école, elle qui adore l’école, elle ne verra pas Valentin son chéri, ne fera pas la sortie scolaire prévue vendredi et en plus ratera une journée avec Frédéric son maître du jeudi.

Et croyez moi !!! PERSONNE ne fait le poids face à Frédéric !!! Les enfants l’adorent et des fois je me dis que c’est bien dommage que je ne sois pas célibataire !!

Mais bon là n’est pas le sujet et Monsieur risque de ne plus me laisser déposer ma fille le jeudi matin 🙂

En plus des raisons financières qui sont moindre, il y a une chose que je ne supporte pas c’est qu’on me force la main.

Tu vas me dire que demander de partir avec ma fille en vacances, ce n’est pas me forcer la main et que j’ai le pouvoir de dire non.

Mais là je vais te répondre.

Ma fille aujourd’hui a 4 ans et demi (déjà !!! ). A son premier Noël, elle a reçu une combinaison de ski en taille 3 ans. Devant mes yeux ronds d’incompréhension (elle n’avait que 4 mois et demi et mettait du 12 mois presque 18…), ma belle mère me dit : « ne t’inquiète pas ce n’est pas pour cette année mais pour l’année prochaine quand on l’emmènera en vacances au ski » …

Euh comment dire, déjà j’aimerai bien qu’on me demande mon avis avant de vouloir prendre ce genre de décision. Si encore, elle m’avait demandé s’ils pouvaient dans un avenir plus ou moins proche emmener ma fille en vacances… je me serai sûrement moins braquée …

Et depuis ce jour, chaque année, ils reviennent à la charge. J’ai toujours pu trouver la distance comme excuse et surtout le fait que tout simplement je n’étais pas d’accord.

Mais là, ils ont trouvé la parade, ils seront à une heure de route à peine de chez nous. Et du coup sont revenus à la charge et au vue des yeux de mon mari, je ne pouvais plus refuser.

Oui les décisions se prennent à deux mais ce sont aussi ses parents … (je me cherche des excuses là tu vois !)

Alors je vais laisser ma fille aller en vacances avec mes beaux parents mais j’ai la boule au ventre et je sens que ma semaine ne sera pas la même.

Je vais me consacrer à mon fils qui lui reste à la maison (hum hum).

Illustration de Korrig'AnneIllustration de Korrig’Anne

http://korriganne.com/

https://www.facebook.com/pages/KorrigAnne/343762949048091?fref=ts

Quentin je te love d’amour !!!

Je vous vois venir : « QUOIII ??? elle fait une déclaration d’amour à un homme alors qu’elle est mariée ???? » d’autres se diront surement autre chose mais je ne veux pas savoir !!!

Comme vous le savez surement si vous me suivez depuis au moins un mois, il y a 3 semaines j’ai passé le cap de la MAJ 3.0 et pour cette occasion Juju, les Minis et moi sommes partis dans mon Alsace natale.

J’y ai passé du temps pour faire les magasins avec ma maman, j’ai pu voir des amis qui me sont chers (pas tous ceux que j’aurai voulu) et je n’ai pas vu le temps passer. 2 jours c’est court !!!

Durant, ce séjour, j’ai revu un vieil ami que je n’avais pas vu depuis de longues années, depuis 2009 exactement. Et c’est long !!!

J’avoue l’avoir un peu délaissé quelques années car il avait changé de style et que ça ne me correspondait plus trop.

Et là en 2009, il reprend du poil de la bête.

Mais en 2012, là je retrouve mon Quentin (oui oui il est à moi !!) !!! Celui qui m’a rendu dingue de lui quand j’avais 9 ans ! Limite du détournement de mineure lui qui a 20 ans de plus que moi !!!

Allez je vais te rassurer !! Je te parle de mon réalisateur préféré depuis que j’ai découvert Réservoir Dogs !!!

Je te parle bien sur de Quentin Tarantino The QUENTIN !!!!!

quentin

Et donc, il y a trois semaines, mes parents ont gardé mes enfants et nous sommes allés mon mari et moi voir Django Unchained en VOST au cinéma.

Déjà j’étais excitée comme une puce, ça faisait tellement longtemps que je voulais le voir. Et puis bon ceux qui me connaissent savent que l’acteur que je chérie le plus est Léonardo Di Caprio. Donc Quentin Tarantino et Leonardo … c’est bon je cours !!!

affiche

Alors Django, voilà un petit résumé :

Dans le sud des États-Unis, deux ans avant la guerre de Sécession, le Dr King Schultz, un chasseur de primes allemand, fait l’acquisition de Django, un esclave qui peut l’aider à traquer les frères Brittle, les meurtriers qu’il recherche. Schultz promet à Django de lui rendre sa liberté lorsqu’il aura capturé les Brittle – morts ou vifs.

Alors que les deux hommes pistent les dangereux criminels, Django n’oublie pas que son seul but est de retrouver Broomhilda, sa femme, dont il fut séparé à cause du commerce des esclaves…

Lorsque Django et Schultz arrivent dans l’immense plantation du puissant Calvin Candie, ils éveillent les soupçons de Stephen, un esclave qui sert Candie et a toute sa confiance. Le moindre de leurs mouvements est désormais épié par une dangereuse organisation de plus en plus proche… Si Django et Schultz veulent espérer s’enfuir avec Broomhilda, ils vont devoir choisir entre l’indépendance et la solidarité, entre le sacrifice et la survie…

 

Le film commence et la bande son est juste une merveille. Comme à chaque film, il me fait découvrir des chansons que je ne connaissais pas et qui sont vraiment supers par rapport au film.

On se retrouve dans un univers mélangé de Western, Série B, Monthy Python et période de l’esclavagisme.

Si tu n’aimes pas le sang, passe ton tour Série B oblige, Tarantino aime le sang et surtout le sang en exagération. Tu as dans ce film des têtes qui explosent (mais bon tu ne vois pas les détails non plus) mais c’est tellement tourné en dérisions que ça te fait rire.

On se trouve plongé dans Le Bon (Jamie Fox), La Brute (Leonardo Di Caprio) et le Truand (Christoph Waltz).

christoph jamie leo_affiche samuel

Tarantino aime ses acteurs et ils lui rendent bien. En effet, si on fait attention, ils ont tendance à revenir. Christoph Waltz était dans Inglorious Basterds, et Samuel L Jackson bon bah on ne le présente plus 🙂

Durant ce film, une chose m’a énormément frappé. Je n’avais pas l’habitude de voir ces acteurs dans ce genre de rôle et surtout avec le maquillage et les décors et les costumes, j’ai eu du mal à reconnaître Samuel L Jackson et Tarantino (bah oui il s’octroie toujours un petit rôle dans ses films).
En effet, Christoph Waltz est quand même vachement bien dans un rôle de gentil et Di Caprio, dans son rôle de méchant… bah même moi je lui aurai bien mis un pain dans sa tronche pour lui remettre les idées en place. Ils sont juste énormissimes !!!

Tu l’auras compris, je suis une fan et j’ai été conquise au plus haut point. Les 2h44 du films n’étaient pas assez, j’aurai bien prolongé mon plaisir. Et aujourd’hui encore, j’ai des images qui me restent gravées en mémoire. Notamment une scène entre Fox et Di Caprio où ils se soutiennent du regard, dans ton siège de cinéma tu arrives à sentir la tension entre eux.

J’ai tellement été captivée par ce film que je ne sais même pas comment t’expliquer pourquoi je l’aime tant !!!

Pour moi, on retrouve Tarantino à ses heures de gloire de Reservoir Dogs et Pulp Fiction mais avec 20 ans de plus et donc plus de maturité.

Allez je te laisse avec quelques photos, moi je vais essayer d’attendre patiemment que le DVD sorte le 17 mai …. Ca va être dur !!!!!

leo1western

Débat loufoque #2 : Doit-on rajouter des heures à la journée ?

Voilà notre nouveau rendez-vous au débat loufoque de la semaine : Doit-on rajouter des heures dans une journée ?

Illustration de Korrig’Anne

 

487161_422111151208311_1335688584_nComme tout le monde le sait une journée est composée de 24h , 1440 minutes et 86400 secondes. Cela peut paraître déjà beaucoup !

Alors de mon point de vue, je ne sais pas s’il faut en rajouter ou en enlever …

Chez moi, la journée est composée en deux journées. La journée travail et la journée famille.

Et c’est là que le dilemme se présente !

En ce qui concerne la journée travail, j’aimerai beaucoup qu’on enlève des heures. Bah oui pas que je n’aime pas travailler non loin de là mais des fois je préférerai passer ma journée à profiter de mes loulous majoritairement. Parce que si on y regarde de près, on fonde une famille, on l’aime, on la chérit et surtout on la fait grandir.

Mais avec qui passons-nous le plus de temps ????? Avec nos collègues, qu’on ne choisit pas, qu’on ne chérit pas (enfin du moins pas autant que sa famille) et surtout on ne les fait pas grandir … A moins de travailler avec son chéri mais là c’est une autre histoire et je ne développerai du coup pas la partie où on le fait grandir …

Et là, après cette lonnnnnnnnngue journée, commence la journée famille.

Alors là, il faut en rajouter des heures parce que bon, entre le bain, le repas, le brossage de quenottes, l’histoire et le rituel du dodo … J’avoue y perdre mon latin !
Je n’arrive jamais à trouver assez de temps pour tout et surtout pour tout le monde. Mon couple est laissé de coté tant que les Minis ne sont pas couchés. Et s’ils sont fatigués, ça se finit limite en prise de tête si le repas n’est pas fait en avance pour gagner du temps car les Minis, ils sont adorables tout ca tout ca mais quand ils ont faim … RAF que l’eau ne bouille pas encore pour les pâtes …
Souvent je me dis que heureusement qu’ils mangent bien et équilibrés chez la nounou et à la crèche parce que sinon j’aurai des soucis à me faire plus tard ….

Et bah j’aimerai bien qu’il y ait quelques heures en plus pour réussir à tout faire et notamment ne pas devoir caser le ménage vers 21h …

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais moi finalement je garderai le même nombre d’heure mais avec moins d’heure de travail (avec le même salaire sinon c’est pas la peine) et plus d’heure de famille.

Si vous voulez voir les avis des copines et participer :

Flying-Mama

Maman Bavarde

Les Sorcières au clair d’étoile

Maman Elfe et son étoile

Maman Cherry

Le Vaisseau Spatial de Dark Maman

Cocoon et moi

Vive les pestes

Moi émois

Linosqui

Je ne sais plus quoi faire

Bon tout d’abord je précise que ce billet n’est plus vraiment d’actualité car depuis vendredi tout a changé. Mais j’avais besoin d’en parler car cela avait affecté mon humeur, ma tolérance et tout ce qui va avec !

Il y un peu plus d’un mois, Juju est parti en séminaire pour le travail à faire du ski mais chut il bosse.
La semaine s’est super bien passée pour moi seule avec les Minis. Ils étaient sage, rieurs, câlineurs… Le paradis sur terre. Bien sur il y a eu des frustrations, des pleurs … Mes enfants ne sont pas parfaits non plus !

Et puis le vendredi soir après avoir récupéré les Minis, on est rentré tranquillement à la maison en papotant dans la voiture.
Et là le changement a été radical.

Une tornade est entrée dans notre appartement. On n’a rien vu venir. On n’a pas compris.

D’un seul coup, Pierrot n’a plus voulu de moi. Il m’a rejeté, me poussait quand je voulais le prendre dans les bras et trépignait.
Quand j’étais dans la même pièce que lui, il me surveillait pour voir si je l’approchait de lui et pleurait si c’était le cas.

Par contre, avec son père, il demandait les bras en permanence. Tout le temps… Il n’y en avait que pour lui.

Ne vous méprenez pas, je ne suis pas jalouse loin de la. Je ne comprenais pas ce que j’avais bien pu lui faire. J’ai d’abord mis ça sur le compte de la séparation avec son papa, le déplacement de trop. Après je me suis demandée ce que j’avais bien pu lui faire. Et puis jais essayé de rationnaliser les choses : mon enfant ne peut pas me détester alors que deux jours plus tôt c’était câlin et papouilles ….

Le fait perturbant, c’est que dès qu’il comprenait que son papa n’était pas là, il redevenait le petit garçon rieur et joueur comme avant…

De plus entre temps il a eu deux semaines de maladie bien embêtante et il ne réclamait que papa…

J’avoue qu’au bout d’un moment, cela devenait pesant pour moi. J’avais pris le parti de respecter son choix même si ça me faisait mal de ne pas pouvoir le prendre ou lui faire des bisous.
Le pédiatre nous a dit que c’était juste pour nous embêter et que c’était une phase normale pour son âge. Je n’ai su que penser…

Et comme c’est venu, vendredi matin, alors que la veille il m’avait encore rejeter, je suis allée le voir comme tous les matins dans sa chambre après que son père l’aie sorti de son lit.
Et là, j’ai eu un sourire et un rire.

Depuis ce matin, si récent dans le temps, après un mois de difficulté, mon fils est redevenu lui même : une tête de mule certes, mais rieur, câlin et perroquet. Et surtout, il demande sa maman comme il demande son papa.

À la maison, tout est devenu plus facile, plus calme, on joue mais surtout on profite car on ne sait pas combien de temps ça va durer !

Il y a quand même eu un point positif dans cette histoire : Juju a du se mettre au portage avec l’Ergobaby vu la demande de Pierrot d’être porté !!

Et maintenant j’ai le droit à des tetai maman !

Un doigt en trop ?

En surfant sur les blogs, je suis tombée sur un article qui m’a interpellé. Cet article concernait l’utilité des 5 doigts de la main.

L’évolution de l’être humain veut que certaine partie de notre corps humain disparaissent comme les dents de sagesse ou apparemment dans le futur les canines.

Mais alors le direz vous ? Pourquoi je parle des doigts ? Suite à cet article je le suis demande quelle autre partie du corps pourrait on modifier sans que cela n’altère notre quotidien ?

Je me suis quand même focaliser sur l’article de Cynthia. Commençons par les doigts. Personnellement, je pense comme elle, 5 doigts… Quel intérêt …
C’est pénible à dessiner, et est ce qu’on les utilise tous ?
Je ne décrirai pas l’utilité de chaque doigt Cynthia la très bien fait. Je n’ai rien à ajouter de plus.

Quand on y pense, l’auriculaire est le plus inutile. On arrive très bien à prendre un objet sans lui. Alors je le conçois comment faire avec la tasse de thé … Bah on lèvera l’annulaire tout simplement.

Je prend pour exemple notre grand copain Mickey (ne fait pas semblant de ne pas le connaître sinon je te chante la chanson de La Maison de Mickey) bah si on regarde bien il n.a pas 5 doigts et ça ne l’empêche pas de vivre de folles aventure.

Les dessinateurs de personnage l.ont très bien compris, pas de cinquième doigt. Et on n’en a jamais vu un râler parce qu’il n’avait que 4 doigts !

Je pense que de nos jourś il faut aller de l’avant et arrêter de regarder dans le passé. La main à 5 doigts c’est à l’époque de l’homme de cromagnon. Montrons au monde qu’on peut se débarrasser de tout ce qui est inutile !

Alors je propose qu’on supprime notre auriculaire. Bon dans un premier temps pour vous habituer, mettez simplement du scotch et après prenez rendez vous chez le chirurgien pour vous le faire enlever.

Après cette petite expérience venez le dire si vraiment vous avez besoin de ce doigt !

Je ferai par la suite une pétition pour la suppression de la main à cinq doigts !!!!

Encore une mise à jour

Non non, je ne vais pas te parler de la dernière mise à jour de Windows et sa énième version (ah non juste la 8ème) !

Voilà aujourd’hui, je fais encore une mise à jour sur mon état civil : je passe à la version 3.0

Alors que des amies ont mal vécu cette MAJ, ma soeur qui nous fait limite une dépression de la version 2.5.
Moi ça va j’ai bien tout encaisser, pas de bug, pas de problème d’affichage rien de tout cela. (enfin à l’heure où je t’écris ce billet je suis toujours en version 2.9).
Du coup, comme à chaque zéro, je me fais une petite rétrospective.

Je suis sortie sur le marché en 1983.

Je fais partie de la génération des booms technologiques.

J’ai commencé ma drogue de la télé avec Bibi phoque avec Dorothée sur Antenne 2.

J’écoutais mon 33 tours de Anne et aujourd’hui je connais encore la chanson de la Petite Sirène par coeur !!

J’ai découvert les mangas avec Dragon Ball (sans Z et cie) avec Dorothée et je surkiffai les Chevaliers du Zodiaque.

A l’école, je jouais à l’élastique, au loup, je lisais tout le temps. Je me cachais sous le tamaris de mes parents pour lire ou dans le grenier pour que mes soeurs me laissent tranquille. Je relisais les mêmes livres toujours et encore car le budget livre à la maison était serré.

J’avais de l’argent de poche : 50 francs par mois avec lequel je m’offrais une bd d’Astérix. Je voulais avoir la collection complète.

Au collège, je jouais aux pogs, on se lançait des Ta mère tout le temps. C’était encore l’époque des smacks et non des 06.

J’allais dans des cabines téléphoniques à pièces puis à carte pour appeler ma maman pour me chercher. Et elle n’avait pas de gps d’enfant pour savoir où j’étais. Elle me faisait confiance. Et elle pouvait encore faire confiance au monde environnant.

On écoutait les boys bands… enfin les potes écoutaient ça. Moi je restais sur U2, Renaud, Téléphone …

Je regardais les films sur VHS et on bidouillait les K7 achetées pour enregistrer dessus. J’avais mon baladeur auto-reverse  On avait une platine de salon avec les CD énormes pour lire les films (ça n’a pas duré longtemps) et je rembobinais mes K7 audio avec un crayon de papiers.

Je n’avais pas le droit de regarder la télé le mercredi matin (pendant les devoirs). Alors je l’éteignais une heure avant que mes parents rentrent. Et oui c’était des télés cathodiques, et il leur fallait du temps pour qu’elles refroidissent.
On avait un magnétoscope à touche manuelle comme pour les lecteurs K7 et ça a été la révolution quand on a changé pour un qui avait le showview !!! (ma mère devenait dingue avec toutes les télécommandes :p ).

Je n’ai pas fait de bêtise ni de crise d’adolescence. D’ailleurs je charrie souvent ma mère comme quoi je devrai me rattraper pour mes trente ans.

A 19 ans, j’ai enfin rencontré un homme (mouais à 25 ans on va dire que c’est un homme 🙂 ) qui m’a aimé pour ce que je suis et avec mes rondeurs. Je n’étais ni sa meilleure amie ni sa soeur. Je ne savais pas à l’époque que ce serait l’homme de ma vie et le père de mes enfants.

Ses 10 dernières années, j’ai eu mon DUT, j’ai trouvé du travail.
Je me suis mariée et un an plus tard, une Gonzesse pointait le bout de son nez.
J’ai du déménager et quitter mes racines. Cela va faire trois ans cette année. Je pense aujourd’hui que c’est la pire période de cette ère. Je cherche par tous les moyens de retrouver mes racines, ma famille et mes amis.

J’ai découvert le monde des blogs d’abord de bd avec Laurel et Maliki et ensuite des mamans en premier avec Le Vaisseau Spatial de Dark Maman et ensuite Le Monde de Mère Geek. D’ailleurs grâce (à cause) de cette dernière, j’ai ouvert le mien.

Juste avant ça, un Pierrot avait décidé de venir découvrir notre planète.

Durant un de congé parental et de blog, j’ai rencontré des gens supers, découvert le portage. Je continue d’écrire sur ce blog, à un rythme peu soutenu juste quand l’envie et l’inspiration me prend.

Aujourd’hui, je suis en mode 3.0 et je suis contente.

Une rencontre meetic (ou pas)

Une discussion.

Une envie.

Une opportunité.

Une rencontre.

Il y a quelques mois j’ai commencé à discuter avec une fille sur Internet. On discutait de tout de rien mais c’était bien sympa.
Mais voila la distance nous sépare. Dans mon Isère d’adoption, je suis éloignée de tout et surtout de tout le monde et plus le temps plus je m’en rends compte.

Cette distance nous empêche de nous rencontrer, de nous parler de vive voix mais surtout de nous voir. Cette situation devient pesante.

Et puis une jour cette opportunité. Le travail m’envoie près de chez elle !

Je compte les jours.

J’attends ce moment où l’on se verra, où l’on se sourira. Ou pas ! Bah oui on n’est jamais sûr avec Internet.

Je suis dans mon train et j’ai peur mais en même temps je suis excitée. Une nouvelle rencontre, une nouvelle vie dans ma vie…

Je lui dis par sms que j’arrive enfin à la gare (avec 10 minutes de retard merci …. ). Elle me répond qu’elle est déjà en route et arrive bientôt !

Je panique … QUOI ??? DEJA  mais je dois encore prendre le taxi, aller à l’hotel, poser mes affaires et me refaire une beauté …

Et puis si elle arrive en premier, elle me verra et peut-être qu’elle sera déçue du résultat !! Elle partira en disant qu’elle a eu un empêchement et voilà tout sera terminé. Je ferai mieux de tout annuler au lieu d’éventuellement la décevoir !

Non Mary allez prend ton courage à deux mains et vas y fonce !! Une rencontre ne se présente pas à tous les coins de rue !!!

J’arrive devant mon hôtel avec une certaine appréhension. Où sera-t-elle  ? Me reconnaîtra-t-elle ? Voudra-t-elle rester avec moi ???

Et là un sms pour me dire qu’elle est juste derrière moi !

Je suis rassurée, je n’ai pas Quasimodo en face de moi (bah oui quoi c’est dans les deux sens !!!  Et puis même Esmeralda n’a pas voulu de lui alors bon …).

Raté pour se faire une beauté, je prends juste le temps de déposer ma valise et on y va.

On a mangé dans un restaurant italien.

On a discuté, papoté, rit … Ce n’était pas comme si on se voyait pour la première fois. Juste une évidence 🙂

Cela faisait longtemps que je n’avais pas passé une soirée simple sans complications, sans pleurs sans enfants. Et ça m’a fait un bien fou !!

Et puis le repas s’est terminé et on a dû se séparer.

De mon côté, j’espère que ce n’était qu’un au revoir et que la distance ne nous freinera plus autant.

Une discussion.

Une envie.

Une opportunité.

Une rencontre.

Merci à Facebook de m’avoir fait rencontré cette blogueuse !

PS : je vous rassure j’aime toujours autant mon mari 🙂